Plonk & Replonk Éditeurs

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Plonk & Replonk au Salon du Livre Genève 2013

 

Du 1er au 5 mai 2013

Donner une carte blanche à Jacques et Hubert Froidevaux, alias les deux membres fondateurs du collectif Plonk & Replonk, c'est prendre le risque de voir remises en question ses certitudes les plus ancrées, ses convictions les plus solides. Cela n'a pas manqué avec l'invitation que Le Salon du livre et de la presse de Genève a faite au génialissime duo chaux-de-fonnier de bidouilleurs d'images et de mots, leur proposant de s'emparer du monde du livre, de l'édition et des écrivains.

«Lapsus mordicus», s'intitule le résultat épatant, joyeux, délirant et fantasque de leurs cogitations. Notre, et leur ami Sigmund Freud, voyait dans le lapsus un symptôme de l'émergence de désirs inconscients. On parle de lapsus linguae pour les erreurs commises en parlant, de lapsus calami pour les erreurs commises en écrivant, lapsus manus pour les gestes déplacés.

«Lapsus Mordicus», c'est l'erreur qui aime à mordre, qui tient tête et ne veut surtout pas être corrigée. La solitude de l'écrivain au moment de la signature de ses livres, les libraires en gardiens d'un monde en voie de disparition, le cauchemar de l'orthographe dans les classes, la mode de l'écriture automatique, le livre comme œuvre d'art, les métiers du livre, les manies des lecteurs et les clichés accolés aux auteurs, la valse des genres: les Plonk font feu de tous bois et de leur matériau de base hétéroclites - photos anciennes, trouvées au hasard dans les brocantes ou chez des archivistes, photos récentes faites par eux-mêmes ou gravures -, ils ont composé pour le Salon du livre d'hilarants, absurdes et inoubliables tableaux. «Madame Verlaine recueillant les feuilles mortes de son fiston», «Pollux lisant une dernière histoire belge à un enfant soldat», «Congrès international de lecture rapide», «Réunion annuelle des nègres de l'académie française des nègres anonymes», «Rudyard Kippling en plein casting pour son nouveau roman, Le Livre de la Jungle», «Orang goûtant le verbe»: autant de portes ouvertes sur une thématique infinie, proprement existentielle, où l'on imagine Dostoïevski jouer à cache-cache avec Oui-Oui.